Piétine la neige...

Dans ce debut de matinée, Matchi etait sortie un peu prendre l'air. Sur le grand parking vide, une fine couche de neige blanche envelopé toute la surface. Matchi dans son trin-trin habituelle piétina la neige. Ce n'etait pas vraiment un jeu pour elle, mais plutot un soulagement. Elle detester tout ce qui était parfait. Ca lui faisait peur meme. Sa couleut préféré, les endroits où elle aime aller... Elle n'en a aucune idée, elle n'y avait même jamais réflechi... Elle avait toujours tout fait pour répondre aux attentes des autres, mais sans rien en retourd, on l'avait abandonée. Et il ne restait plus que ce vide en elle, une existance inintérssante... Elle croit que c'est parcequ'elle n'a pas changer que personne ne s'interesse à elle. Elle ne comprends pas bien "ce monde", elle ne comprends même pas ce qu'elle est, alors comment pourrait-elle comprendre ce monde ? Elle est comme une poupée sans âme, une existance vide, completement vide... Une poupée cassé qui n'arrive pas à devenir un être humain. Un produit défectueux. Voila à quoi se comparer Matchi... Les gens passent, et elle aussi. Ce sont eux qui sont transparents ? Ou bien est-ce elle ? Avez-vous besoin d'elle ? Est-elle une existance nécessaire ? Sa mère pensait qu'elle était inintéréssante, est-ce bien vrai ? Elle avait fait tellement d'efforts pour être parfaite, que maintenant celle-ci lui faisait peur. Une boite de craie neuve devant Matchi ? Vous etes sure de la retrouver parterre dans les minutes a venir. Elle esperait changer un jour, mais y arriverait-elle ? Pendant qu'elle repensser a tout ça, elle avait arreter de piétiné la neige, et la couche était de nouveau lisse, alors elle recomenca son manege les yeux rivé sur le sol.

Anjuu traversait le pensionnat, sa courte veste sur le dos, grelottant et frissonnant, en sentant le souffle de l'hiver sur ses bras. La jeune fille respirait cet air si froid pénetrer dans sa gorge. Elle n'aimait vraiment pas cette saison. Alors qu'elle entrait dans l'enceinte du parking, cherchant à connaître tout les recoins du pensionnat, elle apercut au loin la silhouette d'une jeune fille qui lui était inconnue. De longs cheveux bruns tombaient sur son manteau. Etrangement, elle piétinait le sol enneigé, et ceci tout en observant les étudiants passant près d'elle. Attirée comme un ément par cette chose anormale, Anjuu se rapprocha pour faire sa conaissance. A vrai dire, auparavant elle n'avait pas très envie de voir ne serait ce que l'ombre d'un pouvoir. Mais désormais, elle cherchait la moindre chose bizarre au pensionnat. Elle se rapprocha lentement avant de lancer.

Hem...Salut! Qu'est ce que tu fais?

Sur le moment, elle trouva sa question on ne peut plus idiote, mais elle attendait surtout une réaction de la part de l'étudiante.

[par cette chose anormale, merci ca fait plaisir XD]

La jeune étudiante arreta de piétiné le sol, quand une jeune fille s'approcha d'elle en lui demandant ce qu'elle faisait. A vrais dire rien de spéciale, mais si elle lui disait "Bah je piétine la neige ca ce voi pas ?" Elle allait passer pour une parfaite imbecile. Mais elle garda son sang froid, et regarda la jeune fille et dit, avec sa voie toujours aussi neutre :

"Je piétine la neige... Elle est trop parfaite... Ca-ca m'effraie à vrai dire..."

Matchi avait besser le regard, se sentant asser ridicule comme ça. Ca l'appaiser de la piétiné. Même si tout le monde passait devant elle en la regardant et en pouffant, elle s'en fichait. Elle avait asser souffert du regard des autres, que maintenant elle s'en fichais completement. Ils devaient l'accepter telle qu'elle est, un point c'est tout, même aussi bizarre soit-elle.

Anjuu l'observa silencieusement. Oh, comment elle la comprenait. Elle s'assit sur un garage à vélo et lui dit.

Tu sais...Moi..Je pourrais la faire disparaître de long en large si je le désirais.

La jeune étudiante serra ses bras contre elle pour se proteger du froid. Elle le répetait une nouvelle fois: elle n'aimait pas l'hiver. Cette saison qui nous bercait dans des bras glacés. Mais...c'était surtout parcqu'Anjuu n'avait jamais gouté à la sentation de la neige sur la peau, de s'allonger dans des manteaux de blanc éclatant. Non, on lui avait donner une vie qui ne profiterait jamais des joies de l'hiver. Alors elle avait fini par le détester. Les personnes ayant des pouvoirs sont différent phsychologiquement. <Alors voila de plus pourquoi elle la comprenait.

Tu peux la toucher, n'est ce pas?

Anjuu se mit à genoux, et toucha du bout du doigt un lit de neige. Celui se rendit en une parfaite fluidité en un quart de seconde.

Moi...Je ne peux pas.